L’intérêt supérieur du peuple
Dernière ligne droite. Vraisemblablement, les consultations vivent leur dernière semaine. Des milliers de compatriotes – toutes les chapelles socio-politiques confondues - ont déjà versé leurs réflexions dans le panier présidentiel. Des milliers d’autres attendent une invitation surprise.
Quel est, cette semaine, l’état d’esprit au Cach et au FCC ? Qu’attend, loin de deux pseudo-alliés, la Majorité silencieuse déconcertée par des colportages ? Que souhaiteraient les partenaires de la République, actuellement rivés sur la promesse d’un vaccin anti-Covid 19 ?
Les réponses, assez complexes, sont d’ores et déjà consignées dans les mémos transmis à Tshisekedi. Le Potentiel peut résumer, sans risque d’erreur, l’essentiel des «recommandations», en partant des aspirations des uns et des autres, deux ans après l’avènement de la première Alternance «civilisée».
Les cadres FCC sont très inquiets. Ils se battent pour préserver leurs privilèges, y compris ceux obtenus en violation des lois de la République et du droit humanitaire international. Ils s’opposent donc à l’instauration d’un État de droit et exigent de jouir indéfiniment de l’impunité.
Se disant floués par le deal Cach-FCC, les sociétaires du Cach saisissent la balle au bond pour «se débarrasser proprement, avec l’appui du peuple et des frustrés FCC, d’un pseudo-allié, ombrageux, glouton, jouisseur et, pis, constitué de criminels».
Et la Majorité silencieuse ? Le souffre-douleur des 18 ans du Kabilisme égocentrique a allègrement opté pour l’extrémisme. «Une façon intelligente de se venger du bourreau», selon un haut cadre UNC. Solution que préconisent adroitement les partenaires.
Le temps est donc venu pour Tshisekedi de ne laisser «aucun engagement politique, de quelque nature que ce soit, primer sur mes prérogatives constitutionnelles et sur l’intérêt supérieur du peuple».
Le Potentiel
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