Multirécidiviste
Après le grossier flop de «Entre la révision de la constitution et l’inanition de la nation», il y a sept ans, revoici le scientifique sénior du PPRD, dans la «Théorie du régime primo-ministériel». Théorie qui sous-entend qu’à partir de la gouvernance Tshisekedi, «le Premier ministre a plus de pouvoirs que le président de la République» !
Multirécidiviste, notre théoricien-maison, feint d’oublier, pour le besoin de la cause, que le constituant congolais – et non PPRD - a placé les pouvoirs du chef du gouvernement sous la tutelle du président (qui, par ailleurs, le nomme à ce poste). Comment, son maître Kabila a-t-il échappé à cette drôlerie ? Soit.
Péter une fois, accidentellement, n’est pas un manque de bonnes manières. Car un accident figure dans la catégorie des imprévus naturels, qu’il convient tout de même de prévoir. Mais péter deux fois de suite, avec la criminelle volonté d’asphyxier l’entourage, dénote manifestement d’une attitude propre aux Sans-manières. Qui se foutent du regard du monde sur leur bêtise.
Au regard de cette nouvelle théorie mystico-propagandiste, il ne vaut pas la peine de fouiller notre galaxie politique constellée de graves énormités. Mon frère Évariste B. a été précédé à la Conférence nationale souveraine (1991-1992) par Ngoy Nduba. Professeur lui aussi. Pas la peine d’user de télescopes pour découvrir, au détour de chaque décennie, des stars évanescentes du paysage politique.
Ah ! si seulement ces professeurs pouvaient emprunter la conscience d’authentiques scientifiques, leur savoir tirerait le peuple de l’obscurantisme, du sous-développement. Bref de la misère sélective qu’ils contribuent avec l’ivresse du lait à pérenniser. Hélas ! C’est loin d’être le cas pour les apôtres du scientifiquement jubilatoire.
Ben-Clet
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