Union sacrée de la nation : Les assemblées provinciales se rallient
La 14ème journée des consultations, lundi 23 novembre au Palais de la nation à Kinshasa, a démarré avec les échanges entre le président de la République et les délégués des assemblées provinciales. Les 26 provinces que compte le pays étaient représentées respectivement par trois membres du bureau.
Devant le chef de l’État, ils ont exposé les problèmes liés au fonctionnement de leurs institutions, principale cause de mésentente avec les exécutifs provinciaux.
Par la voie de leur porte-parole, les assemblées provinciales ont déclaré leur soutien à la démarche du président de la République. Ils attendent ainsi avec impatience les décisions qui en découleront.
« Le collectif des présidents des assemblées provinciales a remercié le président de la République pour avoir eu l’idée de penser à toutes les forces vives du pays pour la création de ce que lui-même avait annoncé : l’Union sacrée de la nation. Nous avons estimé que cette union sacrée devra être inclusive en tenant compte, notamment de tous les acquis de la coalition FCC-CACH qui ont visé le bien-être des populations congolaises », a fait savoir le président de l’assemblée provinciale du Lualaba, Louis Kamweni.
Le soutien à F. Tshisekedi s’élargit avec des députés FCC
Au nombre des invités du chef de l’État figurent également les députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), élus du Nord-Kivu.
Malgré le mot d’ordre de leur plateforme, ces élus du peuple ont expliqué pourquoi ils ont répondu à l’appel du chef de l’État. Entourée de ses pairs, Mme Jeannette Kavira Mapera, élue du territoire de Lubero, s’est exprimée en ces termes : « Il est normal lorsque le chef de l’État, président de la République, fait appel aux filles et fils du pays, nous ne pouvons qu’accepter et répondre pour l’écouter. Le chef de l’État nous a parlé des petits couacs avec la coalition FCC-CACH et il a constaté que la République faisait du surplace du point de vue sécuritaire et du point de vue développement socioéconomique. Il est donc prêt à travailler avec tous les fils du pays épris de l’esprit de paix et du développement, ceux qui veulent que la RDC aille de l’avant. Nous qui sommes du Nord-Kivu, nous sommes préoccupés par la sécurité et la paix. Ça fait 20 ans que le Nord-Kivu est en sang et en larmes. Ainsi, nous avons promis au chef de l’État, notre accompagnement dans tout ce qu’il entreprendra pour le bien-être de la République et spécifiquement pour la paix dans l’Est du pays ».
Un autre invité qui a franchi le perron du Palais de la nation, c’est l'ancien candidat président de la République en 2011, Andeka Djamba Jean.
Dans sa casquette de personnalité politique, il a proposé au chef de l'État, à travers un mémo, une formule pour quitter la coalition FCC-CACH sans causer des dégâts sociopolitiques au pays.
Pitshou Mulumba
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