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Au-delà de l’IGF, de la Cour des comptes, … : La réprobation publique sera efficace pour prévenir la fraude et la corruption

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La réhabilitation de l’Inspection générale des finances (IGF) et des autres services de contrôle des finances publiques n’est qu’un pas. Il faut y croire et commencer à agir dans un pays où la maffia étend ses ramifications partout.

En RDC, la corruption revêt plusieurs formes, telles que les pots-de-vin, le détournement des fonds, le trafic d’influence, l’abus des fonctions, l’enrichissement illicite, le recel, le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le conflit d’intérêts, etc.

La renaissance de l’Inspection générale des finances (IGF), créée il y a plus de 30 ans, traduit l’engagement et la détermination du président de la République à contrer la fraude et la corruption qui anéantissent les efforts de développement du pays.

Ainsi, l’IGF, sous le contrôle de Felix Tshisekedi est un de ses bras armés dans la lutte contre les détournements dans l’objectif d’éviter au pays les pesanteurs de la corruption sur son développement et sa croissance économique.

Pour bien des observateurs, le combat contre la corruption et la fraude en RDC, comme ailleurs, ne devrait pas se limiter à une structure, moins encore à la seule volonté du cinquième président de la République. Il s’agit d’un combat qui doit être mené par tout Congolais épris de justice et d'amour pour le pays.

Et pour lutter à armes égales, les militants anti-corruption devraient s’organiser en réseau comme le font les fraudeurs et détourneurs. Ces derniers ont un modus operandi connu. Ils ont des ramifications au niveau de la justice, du gouvernement, des services de sécurité et de la police, de la Société civile et même au niveau de la présidence de la République.

C’est ici que l’engagement citoyen contre la fraude et la corruption doit être empreint de conviction pour léguer aux futures générations un Congo sur le rail.

La réhabilitation de l’IGF et des autres services de contrôle des finances publiques n’est qu’un pas. Il faut y croire et commencer à agir dans un pays où la maffia étend ses ramifications partout.

Autant que le président de la République a, dès l’entame de son quinquennat à la tête du pays, dénoncé la « petite et la grande corruption » tout en promettant la fin du règne des « intouchables corrupteurs et corrompus », les Congolais doivent lui emboîter le pas au travers la réprobation sociale contre les fraudeurs, les détourneurs, les corrupteurs et les corrompus.

Dans cet apport populaire, le personnel judiciaire du pays, spécialement les magistrats, doivent, en toutes circonstances, rendre une justice juste et équitable, sans pour autant céder à la tentation de la corruption. Ce serait l’éthique de notre société et même la démocratie elle-même en sortira victorieuse.

Salir l’image de l’IGF, un coup de la maffia

Il apparaît aujourd’hui clairement que l’État de droit doit s’engager dans la lutte contre la corruption. Les maffieux comprenant vite cette évidence ne baissent pas la garde. Ils multiplient des stratagèmes pour résister. C’est le cas des actions entreprises notamment pour saper l’image des structures mises en place pour contrôler les finances publiques.

La dernière sortie médiatique de la Ligue congolaise de la Lutte contre la corruption (LICOCO) s’insurgeant contre la démarche de contrôle de la gestion de la province du Lualaba par l’IGF est un des cas.

A ce sujet d’ailleurs, le recadrage de l’IGF n’a pas tardé surtout que la LICOCO a fait montre, dans sa prise de position, d’une méconnaissance aggravée des textes qui régissent le contrôle des finances publiques en RDC. Et pourvu que la position prise par cette ligue ne le soit pas par procuration, pour le soutien à la pègre financière qui ronge le développement du pays.

Ainsi, le service technique d’audit supérieur du gouvernement congolais invite la LICOCO à lire l'article 46 de la loi n°08/12 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux de la libre administration des provinces. Cet article dispose : « Les comptes des provinces et ceux de différentes entités territoriales décentralisées sont soumis au contrôle de l'inspection générale des finances et de la Cour des Comptes ».

Ensuite, l’IGF évoque l’article 2 de l’Ordonnance n°20/137-B du 24 septembre 2020 modifiant l'Ordonnance n°97-323 du 15 septembre 1987 portant création de l'IGF. L’on note, en ce qui concerne les compétences de l'IGF que « l'inspection générale des finances accomplit toute activité d’enquête, d'audit ou de surveillance des opérations financières, tant en recettes qu'en dépenses du pouvoir central, des provinces, des entités territoriales décentralisées, des organismes et entreprises de toute nature »

La connaissance de ces textes aurait, sans doute, permis aux animateurs de la LICOCO d’éviter dans l’avenir de faire des interventions erronées sur les missions de l’IGF. Cette dernière invite la LICOCO à faire preuve de détermination à combattre les antivaleurs qui hypothèquent le développement du pays comme le font si bien l’Acaj, l’Asadho, l’Odep, l’Oscep, la Lucha, etc.

Pour rappel, la LICOCO avait demandé au président de la République d’annuler la mission qui est en cours dans la province de Lualaba car, selon elle, cette mission de l’IGF viole la loi sur les finances publiques.

Pitshou Mulumba

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